Vie, mort et résurrection d'une entreprise

mercredi, mai 17, 2006

Chic, une relance des Assedic !

C'est incroyable :

Durant toutes mes années passées à employer du personnel, il m'est déjà arrivé (heureusement très rarement, peut-être une fois tous les 4 ou 5 ans) de recevoir une relance des Assedics. Ma réaction était alors "M.... !!! Je ne suis vraiment pas doué pour cette (...(censuré)...) de paperasse, et en plus ça va me coûter xxxx !!!" + diverses râleries contre cette Administration que je paye avec mon travail pour qu'elle me mette des bâtons dans les roues et me prenne un temps précieux que je ne peux pas consacrer à gagner ma vie (et à créer des emplois !).

Aujourd'hui j'ai reçu une de ces relances. Et je suis gai comme un pinson, car je sais que c'est la dernière : je vais bientôt mettre en pratique une simplification des procédures administratives bien plus efficace que toutes celles proposées par tous les gouvernements passés, présents (et à venir ?) : je ne vais plus avoir d'employés. Et si j'ai un travail à accomplir que je ne peux faire tout seul ? Tout simple : je trouve un freelance. Tous les avantages sans aucun des inconvénients. Cela me coûtera plus cher qu'un employé ? Pas si sûr : sachant qu'un employé ne travaille pas 100% du temps pour lequel il est payé (il n'y a pas toujours du travail à lui confier correspondant à ses qualifications), alors que le freelance oui, je pense même dégager des économies !

mardi, mai 09, 2006

Difficultés financières ? Pas grave : payez le double !

Vous imaginez ce slogan ?

Vous ne trouvez pas qu'il rappelle une réplique culte des "Guignols", quand "Crazy George" a voulu s'implanter en France ?
- (le pauvre) "Je n'ai pas beaucoup d'argent".
- (M. Sylvestre, de la "World Company") : "C'est pas grave, on va le prendre quand même"

Vous trouvez cela scandaleux, n'est-ce pas ?

Et pourtant c'est ce que vivent les entreprises ! Quand ? Dès qu'elles ont des difficultés financières les obligeant à licencier.
Tout d'abord, il faut savoir que pour la loi, le "licenciement collectif" (avec toutes ses tracasseries supplémentaires) commence à... deux employés licenciés en moins de 30 jours.
Ensuite, quand une entreprise est obligée de licencier pour motif économique, les indemnités qu'elle doit verser aux salariés dont elle se sépare sont doublées !
C'est d'une logique implacable : l'entreprise a des difficultés financières ? Il faut le lui faire payer.
Et tant pis si les coûts supplémentaires l'obligent à licencier encore plus qu'elle n'aurait besoin, à devoir s'endetter pour financer ces licenciements, etc. Elle va mal ? Achevons-la !