..et on remet les gaz !!
Plus qu'un "kiss landing", c'est plutôt un "touch and go" ... et je me demande même si j'ai touché la piste !
Plus incroyable encore : depuis que j'ai commencé à me séparer de mes services, j'ai déjà été contacté par deux autres entreprises qui voudraient que je m'occupe des leurs, ou même que j'achète leurs actifs.
Malheureusement je constate un certain manque de sérieux de leur part :
Vendre son entreprise est exaltant. C'est recevoir concrètement le message que votre travail est bon. Et si la vente se passe bien, cela deviendra très tentant d'acheter et de recommencer. Après tout, c'est une bonne façon de faire progresser une entreprise : la faire passer de mains en mains, chaque acheteur lui faisant prendre de la valeur avant de la céder à son tout à un autre qui (...).
A oui, j'oubliais : et les salariés dans tout ça ? J'entends déjà les protestations "non, les hommes ne sont pas des marchandises, il est odieux de les vendre avec son entreprise". Ou encore "on sait très bien que les acheteurs ne sont que des vampires qui vont licencier pour augmenter leurs profits". Ah bon ? J'ai du mal à comprendre. Qu'est-ce qui est préférable pour l'emploi : une entreprise qui plafonne (et finit souvent par s'effondrer), ou une entreprise qui progresse ?
Plus incroyable encore : depuis que j'ai commencé à me séparer de mes services, j'ai déjà été contacté par deux autres entreprises qui voudraient que je m'occupe des leurs, ou même que j'achète leurs actifs.
Malheureusement je constate un certain manque de sérieux de leur part :
- L'un a un souci technique qui fait fuir les clients qu'il a conquis, je lui ai proposé des solutions palliatives mais il ne fait rien !
- L'autre se croit encore à l'époque de la "bulle", et me demande deux années de C.A. pour racheter son parc !
- Le temps de la bulle et du "prends l'oseille et tires-toi" est bel et bien fini.
- La valorisation de votre entreprise ne se calcule pas à l'aide d'une formule savante, du style "le CA annuel moins les charges récurrentes plus une prime calculée sur le nombre de clients le tout divisé par l'age du capitaine". Non. La vraie valeur, c'est uniquement le montant qu'un acheteur est prêt à payer.
- L'acheteur demandera avant tout d'être sur que les clients vont rester. Comment voulez-vous qu'ils restent si vous ne les soignez pas ?
- Le vendeur doit savoir qu'il devra rester présent (et même très présent !) durant au minimum 3 mois après la passassion de pouvoirs, simplement le temps que le repreneur apprenne toutes les subtilités de votre clientèle, et que cette clientèle apprenne à le connaître.
Vendre son entreprise est exaltant. C'est recevoir concrètement le message que votre travail est bon. Et si la vente se passe bien, cela deviendra très tentant d'acheter et de recommencer. Après tout, c'est une bonne façon de faire progresser une entreprise : la faire passer de mains en mains, chaque acheteur lui faisant prendre de la valeur avant de la céder à son tout à un autre qui (...).
A oui, j'oubliais : et les salariés dans tout ça ? J'entends déjà les protestations "non, les hommes ne sont pas des marchandises, il est odieux de les vendre avec son entreprise". Ou encore "on sait très bien que les acheteurs ne sont que des vampires qui vont licencier pour augmenter leurs profits". Ah bon ? J'ai du mal à comprendre. Qu'est-ce qui est préférable pour l'emploi : une entreprise qui plafonne (et finit souvent par s'effondrer), ou une entreprise qui progresse ?